engagés en 1990 dans une démarche de viticulture raisonnée visant à rendre nul l’impact des pratiques agricoles sur l’environnement et le terroir, et qui ont voulu le faire savoir », explique Didier Vazel, président de la Fédération nationale Terra Vitis. Un cahier des charges et le contrôle de son respect par un organisme certificateur indépendant sont alors mis en place en 1998.
Des techniques respectueuses de l’environnement
« Nous nous engageons à assurer la transparence de nos interventions et de nos pratiques du cep à la bouteille, afin de garantir la qualité et la sécurité alimentaire de nos produits, souligne Didier Vazel. Parallèlement, nous suivons un référentiel viticulture durable qui compile les techniques respectueuses de l’environnement. » Ainsi, selon le président de la Fédération, l’évolution des pratiques a permis de diviser par deux les volumes d’herbicides utilisés, de recourir à des insecticides plus ciblés et présentant ainsi un impact moindre sur la biodiversité… « Nous cherchons à minimiser nos interventions phytosanitaires, et lorsqu’elles sont nécessaires, elles font suite à des observations précises et sont réalisées avec des produits minutieusement choisis et un matériel contrôlé ! » Enfin, l’aménagement du bocage est étudié afin d’avoir davantage recours à la faune auxiliaire.