Un contrat Aquitaine nature pour Terres d’oiseaux

Le contrat Aquitaine nature, qui doit être signé entre le Conseil régional d’Aquitaine et le site Terres d’oiseaux situé en Gironde, samedi 30 avril, constitue « un soutien important », estime son directeur, Florian Sarrazin. Il devrait « permettre aux collectivités d’inscrire la gestion de ce site dans la durée et faciliter son exploitation ». Avec le contrat Aquitaine nature, ce sont 75 000 € par an qui seront alloués pendant trois ans, en appui à des actions de préservation du site, de valorisation du patrimoine naturel ainsi que d’animation et d’éducation à l’environnement. De quoi aider le jeune site, ouvert depuis juillet 2010 à trouver un certain équilibre budgétaire.

Ce soutien « donnera une visibilité à moyen terme aux gestionnaires et permettra de l’intégrer pleinement à développement économique du territoire, car nous n’avons pas seulement vocation à protéger la nature », explique Florian Sarrazin.

Création d’infrastructures d’accueil du public, (observatoires, scénographie des lieux), d’aménagements pour les troupeaux qui paissent dans les prairies du site… figurent parmi les actions qui seront facilitées par ces subventions régionales. Sans compter l’équipement des scientifiques pour la mission de suivi et de baguage d’animaux assurée par l’ONCFS, l’office national de la chasse et de la faune sauvage.

Jusqu’ici, Terres d’oiseaux bénéficiait de subventions liées au dispositif Natura 2000, de soutiens réguliers des conseils général et régional et dans le cadre du pôle d’excellence rural Estuaire de la Gironde.

25 hectares de prairies humides
Les 120 hectares que couvre le site Terres d’oiseaux abritent des espèces et des milieux rares, répartis entre les 40 ha de roselières, 17 ha de plans d’eau et canaux, 6 ha de boisements et 25 ha de prairies humides.
En parallèle d’une gestion fine des niveaux d’eau, poneys barthais, vaches bordelaises et moutons landais, en pâturage extensif, assurent l’entretien de milieux de prairie humide du site, grâce à un partenariat avec le Conservatoire des races locales d’Aquitaine. 2011 devrait être l’année de préfiguration d’un plan de pacage de ces prairies, afin d’ajuster le nombre d’animaux à l’hectare et leur rotation sur les différentes parcelles.

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