Un local spécifique et accessible
“J’ai investi dans l’achat de deux modules de stockage à la fin de l’été 2002, poussé par la réglementation et sensibilisé par la MSA (Mutualité sociale agricole) et par mon syndicat viticole”, explique Bruno Leroy, viticulteur à Châteauneuf-du-Pape (Château Fortia). “C’était la responsabilité de l’entreprise qui était en jeu, notamment sur l’aspect protection des salariés lors de l’utilisation des produits phytosanitaires. Mais je devais également mettre mon exploitation en conformité dans l’objectif de répondre au référentiel agriculture raisonnée. Une démarche à la fois volontaire, puisqu’elle correspond à ma politique de production, et nécessaire puisque mes ventes sont à 80 % réalisées à l’export, et notamment vers les pays d’Europe du Nord (Suède, Norvège, Finlande), lesquels sont particulièrement exigeants en matière de protection de l’environnement.” Le stockage des produits phytos doit être notamment réalisé dans un local “spécifique et accessible”, “fermé à clé”, “aéré et ventilé”, “le sol doit être étanche avec rétention générale”, “la signalisation des interdictions, des consignes de sécurité et des numéros d’urgence est obligatoire” mais encore “le local doit être éloigné des habitations, du stockage des matières alimentaires, du stockage de carburants et lubrifiants, des zones où séjournent les hommes ou les animaux”.
La protection de l’utilisateur
Par ailleurs, les emballages vides doivent être rincés au moins trois fois et stockés dans un sac jusqu’à la collecte. La liste est longue et prend aussi en compte la protection individuelle de l’utilisateur. Et la mise en conformité s’applique à toutes les exploitations, engagées ou pas dans une démarche “contrat filière” ou “agriculture raisonnée”. Il faut savoir que des contrôles sont possibles, inspections du travail, DGCCRF, Drire ou protection des végétaux étant habilitées à les réaliser.
“Lors de l’audit réalisé par le cabinet Veritas pour valider la conformité de mon exploitation au référentiel Agriculture raisonnée, commente Bruno Leroy, la personne chargée de contrôler mon exploitation m’a, en premier, posé la question du stockage des produits phytosanitaires et a validé mon installation Pack Protections. Une solution peu coûteuse comparée à la construction d’un local spécifique aux phytos qui m’aurait coûté cinq à six fois plus cher. Au-delà de l’aspect coût, cette solution présente des intérêts sur le plan pratique : la mobilité de l’armoire notamment permet d’amener les produits à côté du tracteur. Or, dans le référentiel Agriculture raisonnée, il est mentionné que le stockage des phytos doit être proche du lieu où l’on prépare la bouillie. Je stocke eux à trois tonnes de produits par an pour traiter l’ensemble de mes 30 ha, mais je gère mon approvisionnement en produits phytos en flux tendu. Le volume de stockage des armoires me convient donc parfaitement.”
Ce que comprend le Pack protections
• un module de stockage transportable (volume 1,8 m3), comprenant un bac de rétention d’une capacité de 500 l (soit 50 % du volume stocké ou égale au volume du plus gros emballage)
• une mallette pour préparer les traitements (balance, pelle, pot doseur, station météo, écoliteur, …)
• l’équipement pour laver et stocker les emballages vides
• une mallette de protection de l’utilisateur (combinaison, paire de gants, paire de lunettes, masque, flacon rince-œil).