Indiquer les lieux de naissance, d’élevage et d’abatage
Les députés souhaitent aller plus loin : en indiquant l’origine de toutes les viandes et volailles mais aussi du lait, des produits laitiers et des produits ne comprenant qu’un ingrédient. En indiquant sur les produits transformés l’origine de la viande, de la volaille et du poisson qui les constituent. Ou encore en mentionnant, sur les emballages, les lieux de naissance, d’élevage et d’abatage des animaux.
Ne pas induire le consommateur en erreur
Les députés ont également insisté pour que les denrées alimentaires n’aient pas l’apparence, du fait de l’étiquette, d’une autre denrée. Selon eux, le remplacement d’un ingrédient par un autre doit être clairement stipulé. Les denrées alimentaires contenant de l’aspartame devraient porter l’étiquette « contient de l’aspartame (source de phénylalanine et pourrait ne pas convenir aux femmes enceintes) ».
Le Parlement doit encore voter ce projet en juillet. Le secteur agro-alimentaire aura ensuite trois ans pour s’y conformer et cinq ans pour établir les données nutritionnelles. Les micro-entreprises qui produisent des denrées alimentaires artisanales seraient exclues.