Dégusté en Chine depuis 2000 ans, le kiwi n’est arrivé en France qu’au début du XXe siècle. Le fruit, importé de Nouvelle-Zélande, dont l’oiseau emblématique lui prête son nom, n’est cependant cultivé dans l’Hexagone que depuis 30 ans. Sa première région d’accueil, la vallée de l’Adour au pied des Pyrénées, fournit un quart de la production nationale. Et ce, dans un bassin de production d’un rayon de seulement quinze kilomètres. L’Association de promotion des Kiwis de l’Adour, constituée en 1996, compte aujourd’hui 358 producteurs et 10 stations fruitières.
Les Kiwis de l’Adour IGP/Label Rouge ont été récoltés et sont désormais disponibles sur les étals. pic.twitter.com/YcoIHNHWBM
— Kiwi Adour Officiel (@Kiwi_Adour) 14 janvier 2015
Une double reconnaissance
Cas unique pour un kiwi, celui de l’Adour bénéficie d’une double labellisation. Obtenu en 1992, le Label Rouge, certification exclusivement française, reconnaît sa qualité supérieure, tant au niveau gustatif qu’en matière de culture et de commercialisation. L’IGP (indication géographique protégée), qu’il possède depuis 2009, est un label européen valorisant l’ancrage territorial, et garantissant des taux de sucre et de fermeté. Le goût parfumé du Kiwi de l’Adour découle de sa récolte tardive, permise par le climat océanique doux et tempéré et aux sols limoneux de la région.
Une campagne européenne pour valoriser les IGP
Le kiwi de l’Adour fait partie, au côté d’autres produits comme la fraise du Périgord, d’une campagne de communication européenne en faveur des fruits et légumes AOP (appellation d’origine protégée) et IGP. Intitulée « L’Europe signe les produits de ses terroirs », celle-ci s’étend sur trois années, de 2018 à 2020. Son but : informer les consommateurs et les professionnels du secteur sur les atouts des produits certifiés AOP ou IGP.