Indiquer de manière obligatoire l’origine géographique « UE » ou « non-UE » du lait : le gouvernement l’avait imposé à travers un décret, pour une période expérimentale allant jusqu’au 31 décembre 2021. Une décision du Conseil d’Etat, datée du 10 mars, a coupé court à cette initiative. Selon l’instance, il serait « illégal d’imposer l’étiquetage géographique du lait car il n’y a pas de lien avéré entre son origine (UE, non UE) et ses propriétés ». Le Conseil d’Etat donne ainsi raison à Lactalis, qui avait demandé l’annulation de ce décret.
Les conditions de la CJUE non-remplies
Pour prendre cette décision, l’instance française avait consulté la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui avait jugé, le 1er octobre 2020, qu’un tel étiquetage pouvait être mis en place à deux conditions : que « la majorité des consommateurs attache une importance significative à cette information », et qu’un « lien avéré entre certaines propriétés d’une denrée alimentaire et son origine ou sa provenance » soit démontré. Selon le Conseil d’Etat, si le premier critère est rempli, ce n’est pas le cas du second. « Tirant les conséquences de l’arrêt de la CJUE, le Conseil d’État juge ainsi que l’obligation sous peine de sanctions de l’étiquetage de l’origine du lait est illégale. Il en prononce en conséquence l’annulation », conclut le Conseil d’Etat.
Incompréhension dans le secteur agricole
Du côté du secteur agricole, la décision ne passe pas. Pour la FNSEA, c’est « un retour en arrière inacceptable ». Associé à Jeunes agriculteurs et la Fédération nationale des producteurs, le syndicat dénonce, dans un communiqué daté du 12 mars, « l’attitude irresponsable d’un acteur économique qui va à l’encontre de la reconnaissance du travail des éleveurs laitiers français », et regrettent une décision allant « à contre-courant de l’Histoire puisqu’un certain nombre d’autres Etats membres ont entre-temps rejoint la France dans sa démarche [d’expérimentation] ». De son côté, le Conseil National des Appellations d’Origine Laitières (Cnaol) appelle les consommateurs à se tourner vers les fromages AOP, pour être assurés de consommer des produits locaux. « L’AOP reste une valeur sure sur l’origine du lait de vos produits laitiers préférés », indique Dominique Chambon, vice-président du Cnaol.
Ah!, ce “conseil” d’état !!! Pour qui oeuvre t’il ,?? pour les consommateurs (les plus nombreux ) ou pour les “gros sous” (bien moins nombreux mais bien plus puissants avec leur argent !)
Il serait temps que ce conseil montre vraiment son intérêt pour le peuple sinon ,supprimons le rapidement .
Ah!, ce “conseil” d’état !!! Pour qui oeuvre t’il ,?? pour les consommateurs (les plus nombreux ) ou pour les “gros sous” (bien moins nombreux mais bien plus puissants avec leur argent !)
Il serait temps que ce conseil montre vraiment son intérêt pour le peuple sinon ,supprimons le rapidement .
Faisons du bruit sur le sujet afin de sauvegarder le lait français et UE.
Faisons du bruit sur le sujet afin de sauvegarder le lait français et UE.