Entre le 11 et le 15 octobre, les signataires de la Convention sur la Diversité biologique (COP15) sont réunis en Chine, pour la 15ème fois depuis son adoption, en 1992. Cette dernière prévoit « la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique, ainsi que le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques ». A cette occasion, la FNSEA a publié, le 11 octobre, une lettre ouverte adressée aux états signataires. Le syndicat dit s’inquiéter « de l’intérêt d’une COP consacrée à la biodiversité qui n’aborde pas le rôle de l’agriculture comme moyen et solution pour atteindre les buts fixés ».
« L’agriculture et la biodiversité sont des alliés interdépendants »
Pour appuyer son propos, la FNSEA tient à rappeler également les quatre engagements, que, selon elle, l’agriculture française tient en faveur de la biodiversité. D’après le syndicat, le secteur participe à la préservation de la biodiversité ordinaire et exceptionnelle, lutte contre le changement climatique, est engagé dans une transformation agroécologique et est un acteur de l’économie circulaire et de la transition énergétique. Il demande ainsi aux signataires de la Convention de prendre en compte le fait que « l’agriculture et la biodiversité sont des alliés interdépendants dont il ne faut pas dissocier les objectifs, surtout dans un contexte de lutte contre le changement climatique ». Pour que l’agriculture française puisse pleinement s’impliquer dans ce rôle, la FNSEA demande des moyens de terrains adaptés pour la recherche scientifique et l’accompagnement, ainsi que des objectifs « réalistes », des politiques publiques « volontaristes » et des réglementations basées sur les études d’impact « soigneusement évaluées ».
En raison du rôle jugé essentiel par la FNSEA, de la biodiversité sur le climat, elle réclame également un rapprochement des COP biodiversité et climat.