Nouvelle jeunesse pour une vieille noix

15 février 2018 - Eloi Pailloux 
En 80 ans, l'appellation d'origine contrôlée (AOC) noix de Grenoble a su associer des savoir-faire traditionnels à des techniques modernes. De quoi faire de l'appellation le leader du marché français.

La noix de Grenoble bénéficie d’une appellation d’origine contrôlée (AOC) depuis 1938. Un signe de qualité qui truste la place de leader sur le marché français, avec 14 022 tonnes produites en 2016. Elle est cultivée sur trois départements : la Savoie, l’Isère, la Drôme, où 868 producteurs travaillent sur 6900 hectares.

Les nuciculteurs allient aujourd’hui des méthodes modernes, comme l’utilisation d’outils mécaniques pour le secouage des arbres et le ramassage, au respect de traditions comme le nettoyage à l’eau claire. La récolte intervient en octobre. Ramassées au sol, lavées, triées, les noix sont, pour la plupart, séchées. Les noix fraîches encore humides se consomment rapidement dans les semaines qui suivent la récolte mais les noix sèches peuvent se conserver toute l’année et jusqu’à la récolte suivante.

Trois variétés sont concernées par l’AOC : Franquette, Mayette, Parisienne. Leurs aspects et propriétés diffèrent. Mais selon le Comité interprofessionnel de la noix de Grenoble, elles « ont toutes en commun les arômes de pain frais beurré et de noisette ».


Diététique

Du fait de leur forte teneur en lipides, les noix ont souvent la réputation de faire grossir. Pas d'inquiétude, il est scientifiquement prouvé que nous pouvons consommer de cinq à huit noix de Grenoble par jour sans faire pencher d'un millimètre l'aiguille de la balance !

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