Une étude se penche sur les élevages qui favorisent la biodiversité

23 janvier 2024 - Solene Gueguen 
Une étude publiée en janvier 2024 dans la revue Agricultural Systems souligne les impacts environnementaux faibles des élevages qui favorisent la biodiversité. Ces élevages, également appelés extensifs, ne sont encore que peu étudiés notamment sur les aspects de productivité.

« La problématique de la perte de biodiversité représente un défi environnemental d’une envergure considérable à l’échelle mondiale ». Dans un communiqué de presse diffusé le 9 janvier, Inrae relaie une étude publiée en janvier 2024 dans la revue Agricultural Systems qui s’intéresse aux élevages favorisant la biodiversité. L’étude dévoile que ces élevages ont des impacts bénéfiques pour l’environnement en plus des impacts positifs sur la biodiversité. L’élevage et l’agriculture restent cependant mentionnés dans le document comme des acteurs majeurs de l’effondrement de la biodiversité, notamment via les phénomènes de déforestation et de pollution des sols. Le communiqué présente néanmoins ces formes d’élevages dit extensifs comme « une source d’inspiration »

Les élevages extensifs, des élevages peu étudiés

Inrae précise que ces élevages extensifs (voir encadré) « ont des impacts environnementaux réduits et une meilleure efficacité énergétique comparé aux élevages intensifs ». L’Institut rappelle que cette étude a permis de mettre également en lumière la baisse des volumes de production dans ces fermes novatrices comparées aux élevages intensifs ; et met en lumière les « compromis [nécessaires] relatif à la restauration de la biodiversité, de la réduction des impacts environnementaux de l’élevage et de la production alimentaire ». Si l’étude veut apporter de nouvelles données sur l’étude de ces élevages, elle cite la nécessité « d’orienter davantage de recherches vers ces systèmes en rupture avec le modèle économique dominant afin de repenser les pratiques agricoles actuelles ».

Inrae précise que l’adoption d’un tel mode d’élevage ne peut se faire qu’à condition « de [réduire les] cheptels des ruminants mais aussi la consommation de produits animaux au sein des territoires. »


Les élevages extensifs sont décrits par Inrae comme des fermes ayant moins d’animaux par unité de surface par rapport aux élevages traditionnels mais également utilisant moins d’intrants que les élevages dits intensifs .

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