Pour répondre aux exigences d’incorporation de biocarburant dans les essences, fixées par Bruxelles, cinq groupes agro-industriels (AB Bioenergy, Cristal Union, Roquette, Tereos et Soufflet) vont investir 1 milliard d’euros en trois ans pour construire six unités de production de bioéthanol.
En 2007, la capacité de production de la France a atteint 8 millions d’hectolitres de bioéthanol soit 30 % de la production européenne.
En développant l’outil industriel, cette capacité pourra être portée à 15 M d’hectolitres en 2015. Cette extension permet de fournir suffisamment de bioéthanol pour atteindre le taux d’incorporation de 10 % fixé par Bruxelles à cette même échéance. Selon les acteurs de la filière bioéthanol, 200 pompes distribuent le Superéthanol, et 1 500 sont attendues d’ici à la fin de l’année 2008.
En parallèle, une dizaine de véhicules « Flex-Fuel », capables de rouler indifféremment au bioéthanol ou à l’essence, sont d’ores et déjà disponibles sur le marché français. Selon une étude publiée en octobre 2007 par l’ONIGC, l’objectif national visant à incorporer 7% de bioéthanol dans l’essence en 2010 nécessitera seulement 2,5% des surfaces céréalières françaises et 12% de celles de betteraves. Ce qui représente moins de 300 000 hectares sur un total de plus de 9 millions d’hectares consacrés en France à ces cultures.
Selon une étude de la Commission européenne (1) l’incorporation, à l’horizon 2020, de 10% de biocarburant dans les carburants ne mobiliserait que 15% des surfaces agricoles européennes ; cela grâce notamment aux progrès agronomiques continus et au développement de nouvelles technologies industrielles dites de seconde génération à l’horizon 2015 (utilisation de plantes entières et recours à une gamme plus vaste de matières premières).
En 2007, la capacité de production de la France a atteint 8 millions d’hectolitres de bioéthanol soit 30 % de la production européenne.
En développant l’outil industriel, cette capacité pourra être portée à 15 M d’hectolitres en 2015. Cette extension permet de fournir suffisamment de bioéthanol pour atteindre le taux d’incorporation de 10 % fixé par Bruxelles à cette même échéance. Selon les acteurs de la filière bioéthanol, 200 pompes distribuent le Superéthanol, et 1 500 sont attendues d’ici à la fin de l’année 2008.
En parallèle, une dizaine de véhicules « Flex-Fuel », capables de rouler indifféremment au bioéthanol ou à l’essence, sont d’ores et déjà disponibles sur le marché français. Selon une étude publiée en octobre 2007 par l’ONIGC, l’objectif national visant à incorporer 7% de bioéthanol dans l’essence en 2010 nécessitera seulement 2,5% des surfaces céréalières françaises et 12% de celles de betteraves. Ce qui représente moins de 300 000 hectares sur un total de plus de 9 millions d’hectares consacrés en France à ces cultures.
Selon une étude de la Commission européenne (1) l’incorporation, à l’horizon 2020, de 10% de biocarburant dans les carburants ne mobiliserait que 15% des surfaces agricoles européennes ; cela grâce notamment aux progrès agronomiques continus et au développement de nouvelles technologies industrielles dites de seconde génération à l’horizon 2015 (utilisation de plantes entières et recours à une gamme plus vaste de matières premières).
(1) Le boom des biocarburants : implications pour l’industrie automobile, l’agriculture et l’énergie ». Juillet 2007, Global insight