Lancement d’une chaire d’enseignement en faveur de la visibilité des femmes dans le monde agricole

9 avril 2024 - Solene Gueguen 
L’école supérieure des agricultures, ESA d'Angers, annonce dans un communiqué du 4 avril 2024, la création d’une chaire engagée pour améliorer la visibilité des femmes dans le monde agricole. Nommée « Agriculture au féminin », la chaire a trois objectifs principaux : contribuer à la formation sur les questions de genre et de mixité, participer à la visibilité de la femme dans le monde agricole, et enfin renforcer l’attractivité des métiers agricoles dans les jeunes filières.

Nicolas Brouté, porteur de la Chaire « Agricultures au féminin » à l’ESA Angers, annonce un objectif clair dans un communiqué du 4 avril 2024 : « former les futures générations sur les enjeux de genre pour qu’ils deviennent les acteurs d’un changement positif ». Officiellement présentée le 20 février lors des deuxièmes Rencontres Nationales du retour à la terre à Angers, la chaire d’enseignement de l’école supérieure des agricultures, ESA d’Angers, s’organise autour de trois axes principaux : former, soutenir et inspirer. « La chaire délivrera des bourses d’excellence à de jeunes talents féminins qui se distinguent par leur engagement et leurs réalisations exceptionnelles », dévoile l’ESA. Mais l’école annonce ne pas s’arrêter là. Elle souhaite en effet soutenir et rendre attractifs les métiers de l’agriculture et de l’agroalimentaire, notamment via des programmes de mentorat et d’accompagnement. « La chaire sera également en lien avec les collèges et les lycées, afin de valoriser les agricultures au féminin », précise l’école. Selon l’ESA, des programmes de recherche seront également mis en place pour une meilleure appréhension de la question du genre en agriculture.

Une chaire d’enseignement sur trois ans

Prévue pour trois années, la chaire d’enseignement sera également « l’occasion de l’organisation
d’évènements tels que des tables rondes, des webinaires ou encore des colloques », rappelle l’ESA. Cette chaire d’enseignement a été, selon l’école d’agriculture, l’aboutissement de plusieurs mois de travail autour de la question de genre et d’échanges avec les acteurs du monde agricole.

Les deuxièmes rencontres nationales du retour à la Terre avaient par ailleurs remis le premier prix « Femmes, Agriculture, Territoires » à Lucie Mainard, avicultrice vendéenne, en partenariat avec VoxDeMer et #BacktoEarth.

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