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Défi-Stim vient de recevoir le soutien financier du Fonds unique interministériel pour un montant de 1,3 million d’euros (coût total du projet sur trois ans : 3,1 millions d’euros). Ce programme de recherche labellisé par quatre pôles : Vegepolys, IAR (Industrie Agro Ressources), Q@limed et Valorial, réunit douze partenaires dont quatre entreprises : Syngenta (porteur du projet) et Goëmar, producteurs de phytosanitaires, Force A (logiciel) et le groupe coopératif InVivo. Le principe est de stimuler à titre préventif les conditions d’une agression par des substances qui stimulent dans la plante les premières réactions de défense. Cette stratégie de protection représente un marché potentiel de 200 millions d’euros en Europe à l’horizon 2018, date butoir du plan Ecophyto du Grenelle de l’environnement.
Le projet Defi-Stim a pour objectifs :
• acquérir de nouvelles connaissances sur les stimulateurs des défenses naturelles (SDN) ;
• identifier les conditions optimales d’efficacité sur le terrain ;
• reconnaître les différents facteurs influant sur l’efficacité des SDN ;
• élaborer des outils d’aides à la décision (OAD) permettant aux producteurs de vérifier en temps réel que la plante est bien réceptive aux SDN et qu’une fois appliquée, ils sont bien reconnus par la plante et enfin, que le processus de défense s’est bien enclenché.
