« La réglementation des produits biologiques est globalement bien respectée », annonce la DGCCRF* dans un communiqué le 26 février 2016. Après avoir contrôlé 967 établissements (producteurs, transformateurs, importateurs, distributeurs) de la filière agricole biologique, un taux d'irrégularité de 14,3 % est annoncé.
Des présentations parfois trompeuses à l'étalage
40% d'entre elles ont été relevées dans les secteurs de la vente à distance et du commerce de gros non-alimentaire. Le défaut d'adhésion au système de contrôle est l'infraction la plus fréquente (35 % des cas). 6% des échantillons analysés ont révélé la présence de résidus de pesticides non autorisés. Confusion des termes « bio », « local » et « terroir », distinction floue à l'étalage des produits bio et non-bio : 46 cas de présentations trompeuses ont été notés. Des infractions en matière de traçabilité et d'étiquetage ont également été relevées.
Des certifications bio « propres » à des marques privées
Les marques privées se réclamant de l'agriculture biologique affichent parfois une « communication sur le bio ambiguë », même si le contrôle est « globalement satisfaisant ». Certaines de ces marques proposent des règles et systèmes de certification propres. A ce titre, elles ne peuvent pas alléguer un caractère biologique d'un point de vue du règlement européen. Elles se sont vues attribuer des avertissements par la DGCCRF.
* Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes