2011, l’année de la maturité du Grenelle, selon NKM

28 janvier 2011 - La rédaction 

Est-ce pour masquer l’absence d’un secrétaire d’Etat chargé de l’Ecologie ? Nathalie Kosciusko-Morizet, entourée de Benoist Apparu et Thierry Mariani, secrétaires d’Etat chargés respectivement du Logement et des Transports, n’a quasiment parlé que du Grenelle de l’environnement lors de ses vœux adressés à la presse le 25 janvier à Paris. « Il y a eu un passage à vide sur le Grenelle, la crise a freiné nos initiatives environnementales, a souligné la ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Mais on aurait tort d’en conclure que l’écologie n’est plus d’actualité ». Pour NKM, l’année 2011 est à la fois celle de la maturité du Grenelle, avec notamment l’arrivée de 200 décrets dont 135 sont actuellement en Conseil d’Etat, et celle de la mise en oeuvre des investissements. « Dix milliards d’euros sont investis, directement ou indirectement, dans le développement durable ».

Selon la ministre, qui précise qu’elle tiendra un tableau de bord mensuel de la réalisation des engagements du Grenelle, ces investissements auront un effet sur l’emploi et sur la compétitivité. Pour elle, l’environnement est tout sauf un luxe, « la politique de l’environnement est par nature une politique sociale », et l’écologie représente un projet révolutionnaire dont la société a besoin. « Ce que le Grenelle esquisse au travers de ses engagements, c’est une société différente, un monde d’après. Un monde d’après la crise, d’après une époque qui aura été marquée par des modes de production et de consommation qui n’ont plus aucun avenir. »

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