« La récolte de miel s’élève entre 12 et 14 000 tonnes, supérieure à celle de 2021, mais très inférieure à celle de 2020. » C’est l’évaluation proposée par l’Union nationale de l’apiculture française, suite à la campagne 2022. Le syndicat la qualifie de « très compliquée », le bilan étant très légèrement adouci par un printemps favorable, mais plombé par un été très sec. « Jamais les récoltes n’ont été aussi hétéroclites avec des grandes zones où la production a été plus que médiocre et d’autres ou les apiculteurs ont réussi de belles miellées », détaille encore un communiqué publié en octobre.
Plus récemment, le 2 novembre, le Réseau biodiversité pour les abeilles (RBA) évoque une « crise persistante » et appelle à un électrochoc : « Le financement public de la recherche apicole doit être fléché vers les vrais problèmes […] : l’influence de l’alimentation, la connaissance des maladies, virus et parasites et les moyens de lutte efficaces. » RBA s’inquiète, aussi, de la mutation du virus DWV-A, plus connu sous le nom de maladie des ailes déformées.
2022, nouvelle année difficile pour l’apiculture
La récolte de miel s’élève entre 12 et 14 000 tonnes, supérieure à celle de 2021, mais très inférieure à celle de 2020.