43 % des Français mangent bio régulierement

7 février 2013 - La rédaction 

Selon le baromètre Agence Bio/CSA 2012, 43 % des Français déclarent consommer des produits bios au moins une fois par mois, contre 40 % en 2011 et 37 % en 2003.

63 % des Français ont consommé du bio en 2012
Dans ces consommateurs réguliers, 8 % disent consommer bio tous les jours et 15 % au moins une fois par semaine. L'Agence Bio veut y voir une vraie tendance de fond plutôt qu'une simple mode. 82 % des consommateurs ont maintenu ou augmenté leur budget consacré à l'achat d'aliments bios malgré le contexte économique difficile. En ajoutant à ces 43 % de consommateurs réguliers les 21 % de consommateurs occasionnels, ce sont 63 % des Français qui ont consommé bio en 2012.

Achats bios en GMS : une progression spectaculaire
Un indice de la vulgarisation du bio : la part grandissante des achats via les circuits de ventes généralisées. En 2011, 65 % des consommateurs achetaient les produits bios en grandes et moyennes surfaces, contre 80 % en 2012. A noter : cette hausse se fait au détriment des circuits courts, et notamment les marchés passant de 43 % à 32 %.

Une demande au-delà du cercle privé, et au-delà de l'alimentaire
Enfin, le bio « au-delà de chez soi » est un autre phénomène en hausse. Les Français sont plus nombreux qu'en 2011 à être intéressés par l'idée de repas intégrant la bio en hôpital, maisons de retraite, centres de vacance… ou à l'école, où 75 % des parents désirent des repas avec des produits bios. Enfin, l'achat de produits biologiques non alimentaires augmente également en 2012 : 49 % des Français disent en acheter, principalement les produits d'entretien ménager et les produits cosmétiques et d'hygiène, soit 5 % de plus qu'en 2011.

Voir l'ensemble des chiffres du baromètre 2012.
 

1 million d'hectares mais une dynamique qui ralentit
Si les surfaces cultivées en bio ont encore augmenté en 2012, passant selon l'Agence Bio le cap du million d'hectares, cette hausse ralentit pour la seconde année consécutive. François Thiery, président de l'Agence Bio, ne s'en inquiète pas et relativise la possible concurrence de l'agro-écologie chère à Stéphane Le Foll, qu'il n'estime pas encore assez bien définie et structurée. « Depuis 2007, les surfaces ont progressé de 85 %, et le nombre d'exploitations bio de 104 % », rappelle-t-il.

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