Cette association, financée à parts égales par le conseil général, conseil régional et l’Agence de l’eau, œuvre pour une meilleure connaissance de la nappe phréatique de Champigny et pour la gestion collective de la ressource. Elle met en place des actions préventives des pollutions auprès des différents acteurs. Aujourd’hui, 80 communes sur les 223 du territoire de compétence d’Aqui’brie sont entrées dans cette démarche. “À terme, les actions menées par Aqui’Brie seront étendues à l’ensemble de la Seine-et-Marne au travers du plan départemental de l’eau”, indique Jean Dey, vice-président du groupe Vert en charge de l’eau, de l’air et de la terre au conseil général. Ce plan, adopté le 28 septembre 2006 par le conseil général avec, à ses côtés, la région Ile-de-France, l’État, l’Agence de l’eau Seine-Normandie, l’Union des maires de Seine-et-Marne et la chambre d’agriculture vise à prévenir et remédier à la dégradation qualitative et quantitative de la ressource eau dans le département.
80 communes s’engagent pour l’eau
“De 256 litres de produits phytosanitaires en 2003, nous sommes passés à 24 litres en 2007”, indique Patrice Dottin, directeur des services techniques de la commune de Verneuil-l’Étang en Seine-et-Marne. Passage au désherbage thermique, paillage avec les produits d’élagage broyés sur place, la commune a bénéficié de l’expertise d’Aqui’Brie.
Un réseau de 18 piézomètres, surveillé par l’association Aqui’Brie permet d’établir des courbes de niveaux précises de la nappe de Champigny.