L'étude annuelle d'Okavango-energy suivie par l'Observatoire de la maturité énergétique des industriels de l'agroalimentaire depuis cinq ans a révélé cette année que 94 % des industriels de ce secteur ont commencé à optimiser leur performance énergétique. En 2013, 12 % des entreprises n'avaient pas encore mis en place d'action pour réduire leurs consommations énergétiques, tandis qu'elles ne sont plus que 6 % en 2014. Cette amélioration pourrait être due au contexte de transition énergétique ainsi qu'à la hausse des prix de l'énergie. Ces actions restent toutefois assez ponctuelles puisque seulement 12 % des entreprises ont une vraie démarche structurée ancrée dans un projet d'entreprise.
94 % des entreprises de l'agroalimentaire ont initié des actions ponctuelles (82 %) voire structurée (12 %) pour optimiser leur performance énergétique.
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Si les grands groupes sont les plus en avance sur l'ensemble des leviers, grâce à des moyens financiers ou humains plus importants, les petites et moyennes entreprises (PME) ont progressé de 16 % par rapport à 2013 dans l'actionnement de leviers à leur portée : lutte contre les gaspillages, remise en cause des méthodes et des besoins. Globalement, les deux axes sur lesquels les entreprises ont progressé cette année sont l'amélioration des comportements, grâce à des campagnes de sensibilisation, et la remise en cause de leurs politiques d'achat, notamment due à la disparition prochaine de l'accès aux marchés régulés de l'électricité et du gaz. L'optimisation technique est un des leviers sur lequel les industriels misent depuis longtemps.