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La chaleur de septembre a mis en difficulté les agriculteurs polonaisDziennik
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Université Bishop’s : un programme novateur en agriculture durableLa Voix de l'Est
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La préservation du terroir et de la vigne constitue un des enjeux majeurs de l’agriculture raisonnée. La sensibilisation du monde viticole avec le raisonnement des pratiques date des années quatre-vingt-dix, lorsque le gouvernement a rendu obligatoire le traitement des effluents de cave. Parallèlement, les exploitants commençaient à rencontrer des problèmes de résistance à certains fongicides, ainsi que des demandes des marchés exports d’absence de résidus phytosanitaires dans les vins. L’OILB (Organisation internationale de la lutte biologique) a alors édité un cadre national de bonnes pratiques, de type label. Mais les organismes viticoles l’ont peu appliqué sur le terrain, à l’exception de l’association alsacienne Typhlo.
Limiter la consommation en eau
Néanmoins, ce cahier des charges a servi de base à de nombreuses démarches régionales et à l’Institut technique de la vigne, l’ITV, pour l’édition en 2000 du référentiel national sur la production intégrée de raisins. La démarche s’est ensuite prolongée en 2001 sur les pratiques œnologiques qui englobent le rejet des effluents ou encore la limitation de la consommation en eau. Du fait de la régionalisation de la filière viticole, ces lignes nationales ont été transcrites dans des cahiers des charges régionaux. “Aujourd’hui, il y a au moins un référentiel par région”, explique Joël Rochard, expert environnement à l’ITV des démarches complémentaires. Comment le référentiel agriculture raisonnée s’insère-t-il alors dans ces démarches ? “Il approfondit leur formalisation. Il a également permis de disposer d’un cadre juridique, tout en restant un cahier des charges global pour l’exploitation. Avec les approches qui s’appuient sur les travaux de ITV, nous allons plus loin dans le volet technique pour coller aux exigences de la filière. Il y a une complémentarité”. Complémentarité totale dans le cadre de l’initiative Terra Vitis où l’exploitant doit y associer la qualification agriculture raisonnée. Un groupe issu de l’OIV (Organisation internationale de la vigne et du vin), coordonné par Joël Rochard, travaille actuellement sur un cadre international à la viticulture durable.
Stéphanie Ayrault, Référence environnement
Le couple Vitealis – Agriculture raisonnée
La démarche Vitealys® a été mise en place en 1999 par des coopératives agricoles ayant une approche approfondie dans les services à la viticulture. Elle a pour objectif d’offrir aux producteurs de meilleures conditions de réussite, tant techniques, que commerciales ou économiques. À ce jour, la démarche compte environ 300 viticulteurs français.
Afin d’intégrer la réglementation sur l’agriculture raisonnée, le GIE VRC peut proposer aux vignerons intéressés, de coupler les démarches Vitealys® et qualification agriculture raisonnée et ainsi :
- de bénéficier de l’expérience acquise au travers de Vitealys® dans la mise en œuvre de viticulture raisonnée tout en évaluant les exigences supplémentaires du référentiel agriculture raisonnée,
- d’harmoniser les procédures de contrôle en proposant notamment un audit combiné pour les deux démarches,
- de proposer un coût global pour le vigneron qui tienne compte des synergies entre les deux démarches.
Claude Richard, Farre
Terra Vitis, une marque qui respecte le consommateur et l’environnement
Terra Vitis est né en 1998 et regroupe plus de 600 vignerons répartis sur 100 appellations (dont 88 AOC). La marque Terra Vitis cherche à répondre aux attentes des consommateurs tout en s’adaptant au contexte économique sujet à de fortes concurrences. L’objectif est d’avoir une approche viticole et œnologique raisonnée assurant la qualité du mode de production, du produit, la préservation du terroir, le respect de l’environnement et la protection du viticulteur. Afin d’être complémentaire et cohérent avec la démarche officielle de qualification agriculture raisonnée, à partir de 2007 la qualification sera un préalable à l’obtention de la marque Terra Vitis. À ce jour, plus de 200 viticulteurs ont réalisé un audit combiné (associant le respect du cahier des charges Terra Vitis et du référentiel agriculture raisonnée) par un organisme certificateur indépendant.
Claude Richard, Farre
