Réchauffement de la planète : quel avenir pour l’action mondiale ?

20 novembre 2005 - La rédaction 

 

La conférence des Nations unies sur le climat, qui s’est ouverte pour deux semaines à Montréal le 28 novembre 2005, est entrée dans le vif du sujet mercredi 7 décembre avec le début de la session ministérielle qui devrait fixer le devenir de l’action mondiale sur le réchauffement climatique. Pour beaucoup de pays, l’enjeu de cette 11e conférence de Montréal vise à prolonger après 2012 l’engagement des pays signataires du protocole de Kyoto à réduire d’au moins 5 % la production de gaz à effet de serre par rapport aux relevés de 1990.

90 ministres de l’Environnement étaient présents selon les organisateurs canadiens. Grands absents de ce rendez-vous, les États-Unis, premier émetteur de CO2 mondial, ont fait connaître leur refus de participer aux débats de Montréal et ce malgré une tentative de compromis amené par le Canada, visant à mettre en place des actions de coopérations. En effet, les États-Unis n’ont pas ratifié en premier lieu la convention Kyoto, arguant que les pays en voie de développement comme la Chine ou l’Inde devaient être inclus aux discussions. Par ailleurs, ils estiment que les nouvelles technologies énergétiques “propres” résoudront le problème sans contrainte internationale et misent sur le volontariat de leur industrie et des coopérations internationales informelles. Un non-engagement qui pourrait rendre inefficace le processus de discussion. La France est, quant à elle, décidée à poursuivre le protocole après 2012 et à renforcer le plan climat, comme l’ont rappelé le Premier ministre, Dominique de Villepin, et la ministre de l’Écologie, Nelly Olin.

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