WWF affirme que jusqu’à 2 millions d’hectares de forêts de chêne-liège sont aujourd’hui mis en péril. A l’origine de ces prévisions : le développement des capsules à vis et bouchons synthétiques (au détriment des bouchons en liège) qui pourraient représenter jusqu’à 95 % des obturateurs d’ici à 2015. Le déclin prévu sur le marché de bouchons en liège augmentera le risque de désertification et de feux de forêt. Par ailleurs, cette évolution induirait la perte de 62 500 emplois dans les zones de production si ces pronostics se confirment.
Aujourd’hui, dans le monde, plus de 15 milliards de bouchons en liège sont fabriqués chaque année et commercialisés dans le secteur vitivinicole. Pour WWF, ces bouchons en liège doivent être maintenus pour des raisons écologiques : ils sont biodégradables et peuvent être recyclés pour fabriquer d’autres produits. De plus, leur fabrication relève de procédés protecteurs de l’environnement, contrairement aux capsules à vis et bouchons synthétiques qui font appel à des besoins en énergie plus importants et sont fabriqués à partir de pétrole, denrée de plus en plus rare et chère.
La biodiversité au cœur des forêts de chêne-liège L’espace méditerranéen est caractérisé par un niveau élevé de diversité d’espèces. On y retrouve 13 000 espèces de plantes endémiques (exclusivement originaires de cette région), le deuxième nombre le plus élevé dans le monde après les Andes tropicales. Les forêts méditerranéennes contiennent 150 espèces endémiques d’arbres. Le chêne-liège est l’une d’entre elles. |