Le 30 mai 2006, les présidents de l’APCA*, de la FNSEA*, de la FNC* et de l’ONCFS* ont signé une convention de partenariat « agriculture – faune sauvage – chasse ».
Cette convention concrétise une collaboration rapprochée entre les structures représentatives du monde agricole et cynégétique afin de maintenir la biodiversité et développer le petit gibier. Souhaitant aller au-delà des divergences qui les opposent habituellement (portant notamment sur les dégâts de grands gibiers sur les cultures), ces structures ont souhaité unir leurs efforts pour protéger la biodiversité.
Localement, des initiatives existent déjà en ce domaine. Ainsi, quelque 10 000 agriculteurs ont implanté 30 000 ha de jachère à intérêt faunistique, des kilomètres de haies ont été plantés sur les terres agricoles et des actions locales sont entreprises (telles que l’opération « gestion des territoires » en Picardie ou la réalisation d’un diagnostic biodiversité et faune sauvage dans le Centre). « Avec ce nouveau partenariat », précise Luc Guyau, président de l’APCA « la profession agricole s’engage avec les chasseurs pour développer de telles actions ».
Dans le cadre de ce partenariat, un réseau d’exploitations agricoles et de territoires (dénommé « réseau agrifaune ») sera également créé. Il permettra de valider les résultats de la recherche, de constituer des références et d’apporter des réponses concrètes aux agriculteurs, gestionnaires de territoires et chasseurs par des démonstrations et des exemples. L’objectif fixé est d’atteindre d’ici à deux ans, un minimum de deux à trois exploitations agricoles par département au sein du réseau agrifaune.
Ce partenariat a également pour objectif de faire évoluer les politiques publiques en proposant aux pouvoirs publics des mesures favorables au développement de la biodiversité et compatibles avec l’exercice de l’agriculture et de la chasse.
« La gestion des espèces ne suffit plus », précise Bernard Baudin, président de l’ONCFS « il est désormais nécessaire de s’intéresser aussi à la gestion des espaces. Ce partenariat, à partir de projets partagés et collectifs, apportera des solutions concrètes au monde agricole et cynégétique. Des itinéraires techniques seront proposés afin de reconstituer des paysages favorables, tout en prenant en compte les contraintes économiques de l’agriculture et les contraintes techniques de la faune sauvage ».
Cette convention concrétise une collaboration rapprochée entre les structures représentatives du monde agricole et cynégétique afin de maintenir la biodiversité et développer le petit gibier. Souhaitant aller au-delà des divergences qui les opposent habituellement (portant notamment sur les dégâts de grands gibiers sur les cultures), ces structures ont souhaité unir leurs efforts pour protéger la biodiversité.
Localement, des initiatives existent déjà en ce domaine. Ainsi, quelque 10 000 agriculteurs ont implanté 30 000 ha de jachère à intérêt faunistique, des kilomètres de haies ont été plantés sur les terres agricoles et des actions locales sont entreprises (telles que l’opération « gestion des territoires » en Picardie ou la réalisation d’un diagnostic biodiversité et faune sauvage dans le Centre). « Avec ce nouveau partenariat », précise Luc Guyau, président de l’APCA « la profession agricole s’engage avec les chasseurs pour développer de telles actions ».
Dans le cadre de ce partenariat, un réseau d’exploitations agricoles et de territoires (dénommé « réseau agrifaune ») sera également créé. Il permettra de valider les résultats de la recherche, de constituer des références et d’apporter des réponses concrètes aux agriculteurs, gestionnaires de territoires et chasseurs par des démonstrations et des exemples. L’objectif fixé est d’atteindre d’ici à deux ans, un minimum de deux à trois exploitations agricoles par département au sein du réseau agrifaune.
Ce partenariat a également pour objectif de faire évoluer les politiques publiques en proposant aux pouvoirs publics des mesures favorables au développement de la biodiversité et compatibles avec l’exercice de l’agriculture et de la chasse.
« La gestion des espèces ne suffit plus », précise Bernard Baudin, président de l’ONCFS « il est désormais nécessaire de s’intéresser aussi à la gestion des espaces. Ce partenariat, à partir de projets partagés et collectifs, apportera des solutions concrètes au monde agricole et cynégétique. Des itinéraires techniques seront proposés afin de reconstituer des paysages favorables, tout en prenant en compte les contraintes économiques de l’agriculture et les contraintes techniques de la faune sauvage ».
*APCA : Assemblée permanente des Chambres d’agriculture
FNSEA : Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles
FNC : Fédération nationale de la chasse
ONCFS : Office national de la chasse et de la faune sauvage