Les français face aux pesticides

1 juin 2006 - La rédaction 

L’Union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces verts (UPJ) vient de présenter les résultats d’une enquête menée avec l’institut de sondages CSA sur les comportements et les attentes des Français en matière d’utilisation des produits pour les végétaux. Cette enquête menée en avril 2006 sur un échantillon de 1004 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, montre que les possesseurs de végétaux sont vigilants quant à l’utilisation des produits. 85 % d’entre eux estiment que les produits d’entretien et de soin facilitent leur vie, 69 % estiment qu’utiliser certains produits pourrait être risqué pour la santé et 76 % pour l’environnement.
L’UPJ, qui mène une démarche pour sensibiliser aux bonnes pratiques, estime cette prise de conscience salutaire. Sur l’échantillon total de l’enquête, 76 % des interviewés ont déclaré posséder des végétaux. Parmi eux, 79 % ont des plantes d’intérieur, 66 % un jardin fleuri et arboré, 60 % des plantes de balcons et terrasses, 60 % un gazon et 36 % un jardin potager. 87 % des possesseurs de végétaux se considèrent comme des jardiniers amateurs. 92 % emploient des terreaux, 81 % des engrais, 73 % des produits contre les maladies, 52 % des insecticides et 51 % des désherbants.
Selon cette enquête, les jardiniers amateurs achètent leurs produits dans des magasins spécialisés à 53 % (jardineries), 28 % en coopératives et 15 % en magasins de proximité spécialisés. 68 % estiment que leurs produits pour végétaux sont simples à choisir dans les magasins.
Les jardiniers amateurs font leurs choix à 92 % sur la praticité d’utilisation alors que les plus chevronnés se fondent avant tout sur la composition.
Le sondage UPJ/CSA fait aussi le point sur l’utilisation des méthodes alternatives aux produits phytosanitaires pour lutter contre les maladies ou les nuisibles. 63 % des sondés affirment ne pas recourir à ces techniques pour prendre soin de leurs végétaux. Parmi ceux qui y ont recours, 59 % sont des jardiniers chevronnés.
L’UPJ prend en compte ces pratiques et considère que le domaine de la protection des plantes doit nécessairement être pluriel, les méthodes alternatives venant en complément des produits classiques de soin ou de lutte.
La présence sur le marché français de la mention « autorisé dans les jardins » sur les emballages des produits semble également produire son effet. Les jardiniers reconnaissent y attacher de l’importance, cette mention arrive même en seconde place dans leurs critères de choix. Mise en place depuis 1999, cette mention permet de différencier les produits réellement destinés aux jardins amateurs. L’enquête montre aussi que les consommateurs de produits « jardin » souhaitent obtenir plus de conseils dans les points de vente. A ce sujet, une réforme de l’agrément de la distribution est en cours d’élaboration.

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