“La France a vocation à rester l’une des toutes premières puissances agricoles de la planète ; il lui faut une agriculture économiquement forte et écologiquement responsable, et pour ce faire, il ne faut pas diminuer la place de la recherche et de l’innovation”, a déclaré Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale, en ouverture des premières rencontres parlementaires sur l’agriculture durable organisées le 19 décembre 2005 à l’initiative du député du Bas-Rhin Antoine Herth, rapporteur du projet de la loi d’orientation agricole. L’agriculture ne peut échapper à l’élan international de développement durable, et “la construction de l’agriculture durable ne se fera pas avec des recettes du passé”, a souligné Bernard Chevassus-au-Louis, président du Muséum national d’histoire naturelle. Encore faut-il, selon Christian Brodhag, délégué interministériel au Développement durable, “d’une part, ne pas aller vers une impasse technique, à l’image du minitel qui a finalement freiné le développement d’Internet, et d’autre part, réaliser un diagnostic partagé avec les citoyens afin d’aller vers un consensus français durable, car la science n’est pas armée face au principe de précaution”.
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