Alors que la migration de printemps bat désormais son plein, la LPO (Ligue de protection des oiseaux) souligne le rôle mineur des oiseaux migrateurs dans la propagation de l’épidémie de H5N1. “En février 2006, un foyer de grippe aviaire très localisé en Dombes a fait une trentaine de victimes (principalement des cygnes tuberculés sédentaires) parmi les oiseaux sauvages (un seul cas ailleurs, dans les Bouches-du-Rhône) en provenance d’Europe de l’Est, rappelle la LPO. Psychose et déchaînement médiatique ont rapidement fait des oiseaux sauvages les boucs émissaires de cette maladie”. Depuis, les oiseaux d’eau hivernants ont désormais quitté le pays pour remonter vers le nord sans faire davantage de victimes.
À présent, ce sont les passereaux migrateurs, les rapaces, les petits échassiers qui, par millions, débarquent en France et en Europe. “Rien ne permet de dire aujourd’hui que ces oiseaux sont porteurs du virus H5N1.
La véritable voie de contamination reste actuellement le commerce et le transport de la volaille”, ajoute la LPO qui demande aux autorités comme aux particuliers d’accueillir au mieux les oiseaux migrateurs.
La ligue rappelle que ces oiseaux insectivores constituent un élément essentiel dans la grande chaîne alimentaire dont l’homme est membre à part entière.
À présent, ce sont les passereaux migrateurs, les rapaces, les petits échassiers qui, par millions, débarquent en France et en Europe. “Rien ne permet de dire aujourd’hui que ces oiseaux sont porteurs du virus H5N1.
La véritable voie de contamination reste actuellement le commerce et le transport de la volaille”, ajoute la LPO qui demande aux autorités comme aux particuliers d’accueillir au mieux les oiseaux migrateurs.
La ligue rappelle que ces oiseaux insectivores constituent un élément essentiel dans la grande chaîne alimentaire dont l’homme est membre à part entière.