Après différentes mesures de prévention contre la peste aviaire entamées dès la mi-août 2005, comme l’interdiction d’importer des volailles de Russie, premier pays touché aux portes de l’Europe, le plan d’action présenté par le gouvernement le 15 février est entré en action. Il concerne notamment le confinement des volailles et, pour les élevages de canards et d’oies situés dans les zones humides à risque des Landes, de Loire-Atlantique et de Vendée, la vaccination. De même, les rassemblements d’oiseaux comme les foires et marchés est interdit. À cela s’ajoutent des mesures financières pour les professionnels, la dernière, le 14 mars, étant l’aide à l’abattage dans les zones à risques des volailles qui ne trouvent pas de débouchés.
En France le premier canard sauvage infecté a été confirmé le 18 février dans l’Ain, suivi de la contamination d’un élevage de dindes et d’autres découvertes ont suivi (Bouches-du-Rhône). L’Afssa (l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments) reste très vigilante, craignant le retour des oiseaux migrateurs. Mais le gouvernement va encore plus loin en élaborant un plan gouvernemental “pandémie grippale” auquel sont associés les responsables économiques, notamment ceux de la filière agro-alimentaire.
Grippe aviaire : la vigilance toujours de rigueur
Confinement des volailles, rassemblement interdit, vaccination, aides à l’abattage ; le gouvernement prend des mesures et élabore un plan en cas de « pandémie grippale ».