Cinq fabricants d’engrais azotés en France présentaient le 21 mars le résultat d’une enquête menée auprès de 1 006 agriculteurs en octobre 2006 par BVA. On y apprend que 82 % des agriculteurs utilisent de l’ammonitrate (forme solide), 60 % des NPK (engrais composés associant azote, potasse et phosphate), 37 % des solutions azotés liquides et 22 % de l’urée (granulée, à dominante d’importation). Le critère respect de l’environnement arrive en troisième position, à 47 %, derrière le prix (79 %) et la facilité d’utilisation (77 %) et devant le gain de rendement ou de protéines (37 %). Sur les 36 % d’agriculteurs qui envisagent éventuellement de changer de type d’engrais un sur deux le ferait à cause des prix et un sur trois pour mieux respecter l’environnement. Côté pratiques le fractionnement des doses et l’utilisation d’outils de pilotage sont parfaitement connus pour leur maîtrise du lessivage de l’azote dans le sol (90 %). À l’inverse le phénomène de volatilité n’est perçu que par deux tiers des exploitants.
La deuxième phase de l’action engagée par les cinq producteurs, en lien direct avec leur syndicat professionnel l’Unifa, va donc être de mieux communiquer en direction des agriculteurs. Un site internet sera ouvert à l’automne, présentant les valeurs respectives des différents types d’engrais et des documents pédagogiques réalisés.