Vigne et fruits vont pâtir du réchauffement

1 janvier 2006 - La rédaction 

Du Champagne en Angleterre et du sidi brahim en Languedoc : c’est plausible ! C’est en substance ce qu’a expliqué Joël Jan, de Météo France, lors du colloque sur “L’impact des changements climatiques sur l’arboriculture fruitière et la viticulture” organisé le 20 janvier 2006 à Angers. Si la température s’est accrue de 0,9° en un siècle, il est prévu plus + 3,3° en 2100. Les conséquences se font déjà sentir. 62 % des espèces ont une phénologie qui a avancé de 2 ou 3 jours par décennie au cours du XXe siècle, souligne Jean-Claude Mauget de l’Inra.

Des perturbations sont constatées dans la dormance, la croissance avant débourrement, des périodes de gel apparaissent à des stades sensibles. Situation particulièrement inquiétante pour les arbres à noyaux. Le phénomène touche la vigne dont les vendanges sont de plus en plus précoces. Mais c’est l’ensemble de la nature qui est touchée : bactéries, champignons, insectes (carpocapse, pucerons…).

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