« A l’époque, en 2001, nous devions faire un choix pour l’avenir de l’exploitation : nous diversifier ou nous spécialiser. Nous avons opté pour la spécialisation en ayant une démarche qualité poussée sur le lait. ». Et l’agriculture biologique s’est imposée aux deux agriculteurs grâce à deux conditions. En premier, un site particulièrement bien adapté avec d’importantes surfaces en herbes et des zones de marais où la fertilisation est interdite et, en second, une incitation financière de la laiterie à 50 centimes de francs par litre.
Quant à l’agriculture raisonnée ? La complémentarité des démarches ne fait pas de doute pour les éleveurs. « L’agriculture biologique est une démarche produit concernant le lait, nous avons choisi de nous qualifier en agriculture raisonnée pour tout le reste de l’exploitation » expliquent-ils.
En effet, la qualification agriculture raisonnée leur impose des exigences complémentaires en matière de formations, de gestion des déchets et sur la santé et sécurité au travail. Qualifier un mode de production et non un produit, c’est ce qui a séduit les exploitants qui veulent à leur tour prouver leur professionnalisme et valoriser leur image auprès de la société.
Quelque soit les démarches, Bruno et Jean-Marc confient qu’ils souhaitent avant tout travailler dans de bonnes conditions, de manière rentable tout en préservant leur environnement : « Bio ou raisonnée, nous avons tout simplement fait le choix d’une agriculture durable ».