En préambule, il a été introduit le principe que “l’usage de l’eau appartient à tous, et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a droit d’accéder à l’eau potable à des conditions économiquement supportables.” Le texte est ensuite organisé autour de trois axes
Divers aspects concernent le monde agricole
Un contrôle des pulvérisateurs sera imposé à partir du 1er janvier 2009, pour tous les matériels, vendus par un professionnel ou ceux déjà en service. Le contrôle sera fait par un organisme habilité et sa validité sera de cinq ans.
Par ailleurs, les entreprises agréées pour la vente des produits phytos auront l’obligation d’enregistrer les ventes dans un registre. Celui-ci mentionnera les éléments nécessaires au calcul de l’assiette de la redevance, les destinataires des factures et le montant de la redevance correspondant. À l’exception des produits pour jardin amateur, la facture mentionnera le prix du produit et, sur une ligne distinct, le montant de la redevance.
Concernant le secteur de l’élevage, la transformation de
Utilisation des produits phytosanitaires
JO du 21 septembre 2006 : arrêté effluent et zones non traitées
Après de longues discussions, l’arrêté a été signé le 12 septembre 2006. Désormais, il est interdit de pulvériser un produit phytosanitaire si le vent souffle à plus de 19 km/h. L’épandage ou la vidange des fonds de cuve ou des produits de rinçage dans la parcelle que l’on vient de traiter est très encadré. Selon les produits, une zone non traitée (ZNT) en bordure des points d’eau sera fixée forfaitairement de 5 m, 20 m, 50 m ou exceptionnellement 100 m sauf mention contraire sur l’étiquette. Ces ZNT sont ramenées à 5 mètres (sauf 100 m) si l’agriculteur met en place des mesures de réduction des risques.