L’Agence explique que le CO2 (dioxyde de carbone) rejeté lors de la combustion des biocarburants est en grande partie absorbé lors de la croissance des plantes qui servent à le fabriquer. Comme tous les produits issus de la biomasse, on considère donc que leurs émissions de CO2 sont nulles. Ainsi, l’utilisation des biocarburants a globalement des effets positifs sur l’air et le climat. Mais, précise l’Ademe, il faut veiller également à ce que leur mode de production soit respectueux de l’environnement : mode de culture, usage de pesticide, irrigation, méthode de raffinage… En fonction des données actuelles, les surfaces agricoles à consacrer en France aux biocarburants en 2008 sont estimées à 1,76 Mha. Elles devraient passer à 3,5 Mha en 2015.
Biocarburants, des effets positifs sur l’air
Le bilan global de la production et de l’usage des biocarburants permet de rejeter moins de CO2 dans l’air par rapport aux carburants issus des énergies fossiles, rappelle l’Ademe. Mais il faut veiller à les produire en respectant l’environnement.
“Les biocarburants, grâce à leurs émissions réduites de gaz à effet de serre par rapport aux carburants classiques, constituent aujourd’hui un des moyens immédiats et efficaces de lutter contre le changement climatique et de réduire notre dépendance au pétrole dans le secteur du transport, principal émetteur de CO2”, souligne l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise des énergies. Elle ajoute : “les biocarburants constituent ainsi un élément de stabilisation des prix des carburants et accroissent la sécurité d’approvisionnement énergétique de la France”.