En 2006, l’interprofession (regroupant le CIVC, les Chambres d’agriculture de l’Aube, de la Marne et de l’Aisne, les maisons de Champagne Veuve Clicquot, Laurent Feuillatte, Laurent Perrier, la Covama et les groupements de développement viticoles) a coordonné ses efforts et s’est dotée d’un animateur sur chaque secteur viticole sensible. « L’animateur a pour mission de mettre en place des actions de sensibilisation, de formation et de démonstration, auprès des vignerons champenois (pratiques alternatives à la lutte chimique, adaptation du parc matériel, vulgarisation des bonnes pratiques agricoles) » précise Cédric Georget.
Au terme du « plan eau », en 2010, un nouvel état des lieux sera réalisé. Il permettra alors de vérifier les modifications des pratiques viticoles pour un meilleur respect de l’environnement.
Le Champagne se mobilise pour la qualité de l’eau
La protection de la ressource en eau est un enjeu environnemental pour toute l’appellation d’origine contrôlée Champagne. La mise en place d’un « plan eau », piloté par le CIVC (Centre interprofessionnel du vin de Champagne) vise à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires (en particulier les herbicides), d’améliorer leurs conditions d’utilisation et de réduire leur transfert vers le milieu nature.
« Le plan eau est une volonté interprofessionnelle d’améliorer les pratiques pour protéger les points de captage en eau potable » explique Cédric Georget, chargé de mission environnement au CIVC. Ce plan a démarré en 2005 par la réalisation d’un état des lieux des pratiques viticoles afin de déterminer précisément les axes forts d’amélioration des conseils à apporter aux vignerons.