Un bilan des actions de différents ministres de l’Environnement qui se sont succédé a été présenté lors de ces assises, avec notamment leurs réussites, leurs échecs et leur perspective d’avenir en matière de biodiversité. Certains s’accordent sur la proposition de Nicolas Hulot d’un vice-Premier ministre pour l’Environnement, mais seulement dans le cas où celui-ci pourrait intervenir directement dans les politiques des autres ministères.
Concernant le secteur agricole, le vice-président de la région Picardie a présenté une partie de son plan d’action en faveur de la biodiversité en exemple, avec notamment l’accès aux aides régionales agricoles conditionné au respect d’une charte, qui comprend la préservation des structures fixes du paysage (chemin, rivière…), la baisse de la taille du parcellaire, ainsi que le respect d’un pourcentage défini de bandes enherbées. D’autres mesures en faveur de la biodiversité comme un soutien à un élevage, à l’agriculture biologique, un plan énergie/climat, et une politique d’éducation à l’environnement, sont mises en place.
La question de l’éducation à l’environnement a d’ailleurs été reprise par plusieurs intervenants tout au long des débats.