D’un autre côté, concernant le défi écologique, les agriculteurs se sentent encore injustement stigmatisés par les consommateurs et vivent mal l’image de pollueur qu’on leur accorde. Tous disent avoir fait des efforts en la matière et avoir conscience de leur rôle dans le maintien et l’entretien des paysages. Ils entendent participer à des processus environnementaux raisonnés. Mais comme les consommateurs, les agriculteurs se sentent sans grands pouvoirs sur une question touchant toute la planète et affirment essayer de faire ce qu’ils peuvent.
En conclusion de son étude (qui porte également sur le volet alimentaire et économique de l’agriculture française), l’institut Ipsos estime que pour conforter les liens entre agriculture et consommateur, la thématique de la qualité est assurément le levier à utiliser aujourd’hui. Tout d’abord parce que le vocable permet une communication simple, compréhensible et parlante, ensuite parce que la problématique est transversale à nombre de questions agitant la filière agricole. Du côté des consommateurs comme de celui des producteurs, l’avenir de l’agriculture française rime avec qualité des produits et des modes de production.