“ Les viticulteurs comme beaucoup d’agriculteurs se rendent compte de la fragilité de leur sol donc ils y font plus attention. Ils choisissent plutôt des pratiques viticoles qui permettent d’obtenir un vin plus sain, d’accompagner mieux le raisin au chai.
J’ai été longtemps dubitatif sur le bio ; l’agriculture raisonnée n’a pour moi pas de définition. J’ai quand même l’impression que les arômes du vin paraissent plus nets en viticulture biologique.
Toutefois, de façon générale c’est plutôt à l’élevage que tout se gâte. Il y a encore des efforts à faire.
De son côté le consommateur est attentif à certains critères. Je crois que c’est le mot nature qui fait vendre. Les consommateurs urbains veulent trouver quelque chose qu’ils n’ont pas. C’est une certaine démarche.”