Le Conseil souligne « qu’il convient, en 2007, d’accélérer sensiblement les négociations internationales sur un accord applicable après 2012 » et attend avec intérêt « la nouvelle analyse qu’effectuera la Commission à propos des coûts et des bénéfices des stratégies de réduction des émissions ».
Le Conseil vise d’ici à 2050, une baisse, « de l’ordre de 15 % au moins, et peut-être même 50 %, par rapport à ceux de 1990 ».
Le futur Conseil européen devra alors définir les stratégies de l’Union européenne visant à assurer la transition technologique vers une économie à faibles taux d’émissions de gaz à effet de serre au cours des deux prochaines décennies, et à intégrer les préoccupations liées aux changements climatiques dans les autres domaines d’action, en particulier la sécurité énergétique et l’innovation ».
Toutefois, dans le cadre de la nécessité de renforcer la cohérence entre les politiques intérieures et extérieures de l’Union européenne en matière d’énergie et de changements climatiques, le Conseil européen a salué « le plan d’action pour l’efficacité énergétique et la présentation prochaine de propositions par la Commission concernant une feuille de route sur les énergies renouvelables ».
Dans le cadre du protocole de Kyoto, l’objectif est de limiter en 2050 le réchauffement planétaire a deux degrés. Les scientifiques estiment qu’il faudrait pour cela, une réduction de 60 à 80 % des émissions de GES parmi les pays développés.
L’ambition est cependant bien trop élevée car, les Vingt-cinq ont déjà peine a tenir leurs objectifs de limitation à 5 % des émissions d’ici à 2012. La France, par exemple, vient de reprendre in extremis son plan d’allocation de quotas de CO2 attribué aux industries polluantes.