Des économies d’intrants et d’énergie

10 janvier 2007 - La rédaction 

Pois, féverole, lupin, ces cultures fixatrices d’azote et nécessitant peu d’intervention permettent de limiter l’énergie globale consommée par l’exploitation.

L’insertion d’un protéagineux dans une rotation de cultures diminue le bilan énergétique du fait d’un moindre recours à la fertilisation azotée. Une étude européenne, réalisée en France dans le Barrois, évalue toute la consommation d’énergie non renouvelable nécessaire pour produire un hectare de chaque culture. /> Le pois, ne demandant pas de fertilisation, necessite peu d’énergie. Cet effet bénéfique se répercute également sur le blé suivant le pois, qui exprime alors moins de besoins en fertilisation. Au total, une rotation avec pois réduit de 11 % la consommation en énergie non renouvelable et économise 8 % de gaz à effet de serre. <br />
Par ailleurs, sur le plan agronomique, l’introduction du pois dans la rotation rompt le cycle des maladies et réduit la présence des mauvaises herbes dans les parcelles du fait d’une succession d’espèces différentes. La gestion des maladies et des adventices est donc facilitée. Cet effet positif a été chiffré à 20 €/ha d’économies d’intrants, à court terme, sur le blé suivant. <br />
Bref, l’introduction d’un protéagineux dans la rotation, c’est à la fois bon pour l’environnement et rentable pour le producteur !
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