Neuf Français sur dix ont déjà entendu parler de traçabilité

26 janvier 2007 - La rédaction 

Durant la semaine de la traçabilité qui s’est tenue du 23 au 25 janvier au Cnit de Paris-la Défense, les résultats d’une étude sur « les Européens et la traçabilité » commanditée par GS1 ont été dévoilés en avant-première. Sur un échantillon de 2 645 individus répartis entre la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne, cette étude révèle que six Européens sur dix ont déjà entendu parlé de la traçabilité dont 89 % des Français et 71 % des Allemands interrogés. Les applications de la traçabilité jugées prioritaires sont pour six Européens sur dix « retirer des produits qui pourraient s’avérer dangereux » et à quasi-égalité, « rassurer sur la qualité des produits que l’on achète ». Sans grande surprise, parmi les sept produits cités comme ayant une traçabilité prioritaire, six sont des produits alimentaires : la viande (81 %), les produits frais et surgelés (71 %), ou encore les produits de la mer (70 %). Seuls les médicaments et la santé détrônent l’alimentation, ayant une traçabilité jugée prioritaire pour 82 % des sondés. Le textile et les produits de luxe arrivant en dernière position avec 9 %.

Le 23 janvier, Hugues Cazenave, président du cabinet opinion Way (à D.), présentait en avant-première les résultats d’une étude sur les « Européens et la traçabilité » commandée
par la société GS1.

L’étude fait également ressortir une forte demande d’information au sujet des produits. Ainsi neuf Européens sur dix jugent prioritaire ou importante, l’information sur « la liste des composants », « la liste des allergènes, « l’information sur les OGM ».
Parmi les risques les plus importants liés à la traçabilité, plus de six Européens sur dix citent le coût plus élevé pour le consommateur (63 %), les nouvelles contraintes pour les fabricants (54 %), devant la peur de vivre dans une société où tout est contrôlé (49 %). Le fabricant est à 57 % considéré comme le garant de la traçabilité d’un produit, devant les pouvoirs publics (49 %), mais il est aussi le responsable en cas de problème à 81 %. A noter que six Européens sur dix privilégient le label comme preuve ou garantie de traçabilité.

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