La culture sur bois raméal fragmenté

1 février 2007 - La rédaction 

La technique du BRF, Bois raméal fragmenté, a été lancée dans les années 70 au Canada. Elle consiste à introduire des résidus de broyage de rameaux de bois dans la couche supérieure du sol, recréant ainsi un sol de type “forestier”. Début février se tiendra en France un colloque international francophone portant notamment sur la pratique du BRF.

Les avantages de cette technique sont encore aujourd’hui en débat. Ses partisans mettent en avant  son intérêt pour limiter les besoins en irrigation, en fertilisation et le fait que le sol ait une couverture aide à lutter contre le ruissellement, l’érosion et le lessivage. Mais, l’accroissement rapide du taux d’humus constitue l’atout essentiel du BRF, permettant notamment des augmentations de rendement.

En France, l’association Base (Bretagne, agriculture sol, environnement) et l’Apad (Association pour la promotion d’une agriculture durable) expérimentent cette technique depuis deux ans et semblent convaincus de son intérêt comme outil pour «construire une agriculture bio-logique».

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