L’association de consommateur CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) estime que « les publicités alimentaires sont en total décalage avec les recommandations nutritionnelles ». En effet, « les produits les plus riches ou destinés au grignotage prédominent dans les spots publicitaires alors que les denrées à privilégier (poisson, fruits et légumes) sont quasi absentes des écrans. Comment dans ce contexte peut-on espérer améliorer les comportements alimentaires des plus jeunes ? », s’interroge l’association. D’après l’étude qu’elle vient de mener sur ces spots alimentaires, la CLCV a relevé que les publicités portaient le plus souvent sur des produits les plus gras ou les plus sucrés de leur catégorie. « A titre d’exemple, alors que les céréales du type corn flakes contiennent en moyenne 8 g de sucre aux 100 g, les trois quarts des publicités pour céréales portent sur des produits dont les teneurs sont 3 à 4 fois supérieures ». Face à ce constat, la CLCV estime qu’une véritable réglementation s’impose pour encadrer les publicités alimentaires, notamment celles destinées aux enfants.