TGV, l’environnement intégré

22 mars 2007 - La rédaction 

Alors que la région Lorraine a inauguré avec faste le TGV Est, le 15 mars, grenouilles, poissons, chevreuils, oiseaux et autres lièvres n’ont pas été oubliés… En effet dès le démarrage du projet, la conception de la LGV Est a intégré les enjeux liés au respect des milieux naturels en place afin de respecter au mieux leurs particularités écologiques. Les études menées dans le cadre de l’avant-projet sommaire ont ainsi permis de déterminer les points précis où des mesures de réduction d’impact ou de compensation devaient intervenir. Des mesures particulières ont été prises à la suite de ces études : aménagements végétaux pour assurer une bonne intégration paysagère de la ligne, actions ponctuelles de protection des stations botaniques intéressantes, actions de transfert de populations d’espèces végétales et animales protégées. Les milieux naturels les plus remarquables et les plus fragiles ont ainsi été évités dès la conception du projet, afin d’atténuer l’impact de la ligne sur la faune ou sur la flore, et une attention toute particulière est portée dans les zones des deux Parcs naturels, celui de la Montagne de Reims et celui de la Lorraine.

Passage pour la grande faune.
Crédit Photo : CAPA D.LOGEROT. Copyright RFF/LGV Est Européenne

Les travaux du viaduc de la Meuse constituent une bonne illustration de cette volonté de protection de la biodiversité aux abords de la ligne. En effet, les pêches électriques de sauvegarde réalisées en amont des travaux ont été l’occasion de découvrir dans le ruisseau de la Prêle, l’une des plus importantes populations de loches d’étang en Europe. Ce nouveau site dénommé officiellement « la Meuse et ses annexes hydrauliques » est désormais répertorié dans le réseau Natura 2000. La loche étant en effet une espèce rare de poisson, qui a la particularité d’avoir un double appareil respiratoire et de s’agiter 24 heures avant un orage, d’où son nom de poisson météo. Compte tenu de la grande valeur de ce site, Réseau ferré de France (RFF) a réalisé dans le secteur, au mois de septembre 2006, des aménagements spécifiques permettant de recréer et de valoriser de nouvelles zones d’habitats adaptées aux exigences écologiques de la loche d’étang palliant ainsi la perte de surface consécutive aux travaux de génie civil. Par ailleurs, RFF a mis en place, sur une période de cinq ans, un suivi scientifique qui sera effectué par le Conseil supérieur de la pêche.

(source : « Le point sur la ligne », la lettre de la LGV Est-européenne)

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter