L’environnement, une composante essentielle du concours « Les Champs & Lycées »

6 avril 2007 - La rédaction 
Chaque année, plus d’une vingtaine d’établissements s’engagent dans le concours « Les Champs & lycées vers une agriculture durable ». C’est un excellent moyen d’intégrer au cursus des élèves, de façon concrète et pragmatique, la prise en compte de l’environnement à travers la découverte du suivi d’une culture de blé, maïs ou vigne.

Intégrer l’environnement dans la pédagogie

Ils intègrent tout au long de l’année, les attentes de la filière, le suivi technique de leurs parcelles à l’aide d’outils d’aide à la décision, la dimension économique de leur itinéraire cultural. Dans toute leur démarche, ils prennent en compte la préservation de l’environnement.

Pollutions ponctuelles et diffuses au programme

Le concours Champs & Lycées impose aux étudiants de travailler la problématique des pollutions engendrées par les traitements phytosanitaires et de proposer des mesures d’amélioration.

 class=Les enseignants intègre ce volet du concours dans leur programme.

Ils décomposent souvent le projet en plusieurs phases actives qui incitent les élèves à se poser des questions et à proposer des solutions très concrètes.

Des temps forts pour motiver les élèves

La mise en œuvre concrète passe par plusieurs temps forts qui passionnent le plus souvent les étudiants et enrichissent leur cursus scolaire et leurs contacts avec les professionnels. Ces temps forts sont :

  • la situation de départ en réalisant un audit sur l’exploitation. Celui-ci porte le plus souvent sur le local de stockage des produits phytosanitaires et l’état de fonctionnement du pulvérisateur. Beaucoup travaillent sur l’aire de remplissage et de lavage du pulvérisateur et vont parfois jusqu’ à la gestion des effluents.

en consultant le chef d’exploitation, l’entrepreneur des travaux agricoles ou le conducteur du pulvérisateur et en visitant d’autres exploitations afin d’affiner leurs connaissances. C’est aussi l’occasion de rencontrer des experts (conseiller MSA et de chambre d’agriculture, délégué Phytomieux…), de visiter des salons professionnels (Sima, SIA…) ou d’assister à des conférences sur des thèmes précis, les systèmes d’épuration, les conditions de stockage etEn fonction de la problématique propre à chaque exploitation. Les élèves proposent d’améliorer les pratiques agricoles, de remettre aux normes le local phytosanitaire, d’investir dans une armoire de stockage ou d’installer une aire de remplissage bétonnée. Certaines équipes ont imaginé des systèmes d’épuration des effluents adaptés aux volumes à gérer.

  • en tenant compte du coût des installations, des aides et subventions susceptibles d’être versées au niveau local, régional ou autres.


  • quand cela est envisageable.

  • en organisant par exemple des visites et des réunions sur l’exploitation de leur établissement.

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