La situation s’est nettement améliorée depuis, en raison de la pluviométrie et de la neige qui ont été assez abondantes en mars, en particulier sur les deux principaux secteurs sensibles actuels que sont le sud ouest et le bassin parisien.
Situation plus difficile dans le Sud-Ouest
« La situation reste néanmoins tendue à l’est de la chaîne pyrénéenne, sur l’Ariège, et à l’amont de la Garonne, où les débits des cours d’eau demeurent faibles, précise Jean-Louis Beseme, président du comité national sécheresse. De la même façon, les grandes nappes souterraines, qui sont sur des cycles de recharge pluriannuels, affichent toujours des situations préoccupantes, en particulier la nappe de Champigny pour le bassin parisien et la nappe de la région lyonnaise dans la vallée du Rhône ».
Aujourd’hui, La pluviométrie de mi-mars permet donc d’envisager avec un petit peu plus de sérénité la suite de la saison, mais pour Nelly Olin, « en cette période de l’année, compte tenu de l’évolution climatique, le maître mot demeure la vigilance, surtout si les températures des prochains mois devaient être supérieures à la normale. »