L’environnement au cœur de l’agriculture

11 avril 2007 - La rédaction 

Le 3 avril, à l’occasion de la semaine du développement durable, l’association Terr’Avenir organisait une journée sur le thème de « L’environnement au cœur de l’agriculture ». Deux membres de l’association ont tout d’abord accueilli dans leur exploitation des agriculteurs et des membres des conseils d’administration des Centres d’économie rurale afin de leur présenter les différents aménagements et les bonnes pratiques liés au management environnemental. Après le visionnage du film « Une vérité qui dérange » de David Guggenheim (combat d’Al Gore contre le réchauffement de la planète), un débat sur les enjeux du réchauffement climatique en France a ensuite eu lieu avec Daniel Delalande, chef du bureau Agriculture Energie Industrie au ministère de l’Ecologie. L’occasion de détailler le contexte français et les évolutions réglementaires pour la maîtrise de l’énergie et des émissions de gaz à effet de serre.

Des scénarios pour 2025

Quatre scénarios prospectifs pour l’année 2025 sur l’agriculture et l’environnement ont ainsi été imaginé :
– la France des filières, l’environnement agro-efficace : forte intégration de l’agriculture dans le système agro-alimentaire et développement des biocarburants à large échelle

– l’agriculture duale, une formation environnementale : séparation géographique de l’agriculture productiviste et de l’agriculture respectant l’environnement

– l’Europe des régions, un patchwork aux résultats environnementaux contrastés : concurrence des modèles agricoles sur un plan économique

– une agriculture à haute performance environnementale : modèle basé sur l’agriculture biologique

Le management environnemental

L’association Terr’Avenir regroupe des agriculteurs qui ont mis en place un système de management environnemental Iso 14 001 sur leur exploitation. Cela nécessite une prise en compte globale des activités du site, la détermination de leurs impacts sur l’environnement et la planification des actions d’amélioration.

Celles-ci peuvent être de nature très diverse:
– diminution de l’ensemble des risques environnementaux (biobac, sécurisation des stockages…)
– création de haies
– maîtrise des consommations en eau d’irrigation
– gestion des déchets
– diminution des consommations de fioul
– fertilisation organique
– réduction des intrants

Se lancer dans une telle démarche implique une forte sensibilité environnementale.


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