Pour une utilisation durable de l’eau

26 avril 2007 - La rédaction 
La gestion raisonnée de l’eau est l’un des objectifs de l’agriculture durable. InVivo met son savoir-faire au service des coopératives qui souhaitent développer les techniques d’irrigation localisée.

Du Poitou-Charentes au Midi-Pyrénées, des Pays de Loire au Languedoc-Roussillon, la crainte de la sécheresse pèse à nouveau sur de nombreuses régions. Les effets du réchauffement climatique ne feront qu’accentuer les problèmes de disponibilité et d’accès à l’eau. Les dernières évaluations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) suffiront-elles à nous mobiliser tous pour mieux gérer ce bien précieux qu’est l’eau ?

En France, l’utilisation durable de l’eau passe, entre autres, par une meilleure gestion de l’irrigation. En effet, dans notre pays, l’agriculture est la principale consommatrice d’eau, et plus de 80 % de l’eau prélevée par l’agriculture est destinée à l’irrigation. class=

50 % de prélèvement en moins
Les techniques d’irrigation localisées sont aujourd’hui parfaitement au point. Elles amènent directement l’eau à la racine, ce qui réduit les prélèvements d’au moins 50 % quelle que soit la culture et ceci pour une efficience supérieure. L’irrigation traditionnelle (enrouleur) consomme beaucoup d’énergie, souvent d’origine fossile, donc non renouvelable. Par ailleurs, avec ces systèmes, plus de 30 % de l’eau prélevée se perd dans le cycle hydrologique et par évapotranspiration. Mal conduite, l’irrigation peut être néfaste et provoquer des ruissellements d’eau qui favorisent l’érosion et la pollution des rivières.

Dès la fin des années quatre-vingt, le service agro-équipement d’InVivo conduisait des essais d’irrigation au goutte-à-goutte sur maïs. Puis il s’est intéressé aux cultures hors PAC (cultures légumières de plein champ), notamment à la fertigation sur pomme de terre avec des résultats très encourageants. Le travail transversal mené par le département agronomique et le service agro-équipement aboutit à la mise au point d’outils de pilotage pour ajuster les apports d’azote (Ramsès) et d’eau par le calcul du bilan hydrique et l’utilisation des sondes enregistreuses.

A l’époque, la prise de conscience n’était pas suffisante pour assurer le développement de la micro-irrigation à grande échelle. Et surtout, le manque de visibilité sur la politique de l’eau en France a réfréné les agriculteurs et les coopératives qui étaient prêtes à investir dans ces techniques. De plus, des incertitudes quant à la pérennité de certaines filières agricoles (légumes industriels) ont handicapé le développement de ces solutions.

Le moment est-il venu ?Un double savoir-faire
InVivo dispose à ce jour d’une expertise qui lui permet d’appuyer les coopératives dans le développement de cette activité. La réussite des techniques d’irrigation localisée requiert un double savoir-faire : la mise en place et la maintenance des installations, la gestion des intrants (eau et azote pour l’instant). Cette expertise développée en agriculture est transposable aux espaces verts et jardins particuliers.

Le moment est venu pour les coopératives de réinvestir le champ de l’eau pour aider les agriculteurs à mettre en place une agriculture durable, économe en eau. InVivo est à leur côté pour relever cet enjeu.

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