L’ampleur de la pollution par les nutriments publiée dans atlas

3 mai 2007 - La rédaction 
Alors que les nutriments sont essentiels pour les plantes et les animaux, leur présence en quantités excessives peut conduire à une diminution sensible de la qualité des sols et des eaux. Les nutriments entrent dans l’environnement par les engrais ou d’autres produits agrochimiques, et une réglementation stricte a été adoptée pour en limiter l’utilisation. Un nouvel atlas, élaboré par des scientifiques de la Commission européenne, met pour la première fois clairement en évidence la pression que les nutriments et leurs sources exercent sur les écosystèmes. Cet atlas a permis d’identifier les régions d’Europe où les niveaux de pression par les nutriments sont les plus élevés : il s’agit de zones étendues aux Pays-Bas, en Belgique, au Danemark, en France, en Irlande et en Italie.

L’atlas est le résultat de l’étude menée au Centre commun de recherche de la Commission européenne pour étudier les incidences sur l’environnement de nutriments tels que les produits agrochimiques, diffusés dans l’environnement notamment par l’agriculture. Les résultats de cette étude devraient contribuer à une meilleure mise en œuvre de législation existante et constituer une base scientifique pour la législation future. /> </div>
<p>
Les données présentées dans l’atlas montrent, par exemple, que l’excès d’éléments nutritifs dans les zones à forte activité agricole varie considérablement entre les pays européens, les Pays-Bas arrivant en tête avec 200 kg/ha, alors qu’on ne dépasse pas 40 kg/ha en Italie. On constate aussi une grande diversité des niveaux à l’intérieur des pays: en France, par exemple, l’excès d’azote total est de 50 kg/ha, alors que la seule Bretagne atteint un niveau de plus de 120 kg/ha. </p>
<p>Les scientifiques ont pu montrer que la perte excessive d’éléments nutritifs est souvent due à des pratiques telles que la surfertilisation et qu’on peut donc la prévenir de manière relativement aisée et peu coûteuse. En fait, les apports d’engrais azotés sont parfois deux fois plus élevés que ce qui est nécessaire aux cultures. L’étude met en évidence également un lien étroit entre la pression accrue des nutriments sur l’environnement et une forte densité de production animale. </p>
<p>Cette étude a aussi évalué l’impact de plusieurs scénarios de changement climatique et montré que les agriculteurs dans les zones de production déjà intensive seront obligés d’accroître l’utilisation d’engrais pour maintenir des rendements optimaux, tandis que la demande de ressources en eau augmentera également, ce qui grèvera encore plus l’approvisionnement en eau de l’Europe.
</div>
        </div>
        <div class=
Partager

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter