Dans une situation où certaines régions de France connaissent des températures exceptionnelles ce printemps, Nelly Ollin, ministre de l’Ecologie, a refait un point le 26 avril sur la situation hydrologique, complétant celui du 10 avril. La ministre avait souligné que la situation s’était améliorée dans certaines régions, mais elle rappelle aujourd’hui qu’elle reste néanmoins tendue dans d’autres. Seuls trois départements du Bassin parisien (60, 77 et 91) ont mis en place des mesures d’économie significatives. “Les périodes de températures supérieures à la normale, comme la période actuelle, ont pour effet d’augmenter les consommations d’eau. Parmi celles-ci, l’irrigation, qui peut représenter jusqu’à 90 % du total en été, n’a pas encore débuté à grande échelle. L’impact devrait donc être limité. Toutefois, la prolongation de températures élevées pourrait faire démarrer plus tôt qu’à l’accoutumée la période de forte demande en eau”, précise Nelly Olin qui rappelle que la vigilance reste de mise.