Le rapport souligne les nombreux avantages dérivant des systèmes bioénergétiques eu égard à la réduction de la pauvreté, à l’accès à l’énergie, au développement rural et aux infrastructures rurales. Il examine l’impact vraisemblable de la bioénergie en termes de sécurité alimentaire, changement climatique, biodiversité et ressources naturelles, emploi et commerce international.
Toutefois, le rapport souligne également que “faute de nouvelles politiques pour protéger les terres menacées, d’une utilisation des terres socialement acceptable et d’un développement bioénergétique dans une optique durable, les dégâts environnementaux et sociaux pourraient dans certains cas l’emporter sur les avantages.”
En se référant clairement à l’utilisation de certaines cultures pour la production de biocarburants, le rapport fait remarquer : “en général, il convient d’éviter les cultures qui nécessitent beaucoup d’énergies fossiles (comme les engrais classiques) et des terres arables de valeur, et qui ont des rendements énergétiques par hectare relativement faibles.”
Les gouvernements devraient encourager l’utilisation de pratiques durables de production et de gestion de la bioénergie. Un mécanisme international de certification, comprenant le contrôle des gaz à effet de serre, devrait être mis en place pour garantir que les produits bioénergétiques répondent aux normes environnementales tout le long de la filière.