La règle principale étant d’éviter d’avoir des sols nus. Outre la limitation de l’érosion par la couverture du sol et la création d’un milieu favorable à la vie microbienne, ces pratiques permettent la fixation et la capture d’un maximum de dioxyde de carbone CO2, le piégeage et le stockage des reliquats azotés ainsi que la production de matière organique. Toutefois, Dominique Arrouays tempère : sols agricoles entre 1 et 3 Mt C / an pendant vingt ans soit seulement environ 1% des émissions de CO2. De plus, le déstockage du carbone est deux fois plus rapide que son stockage. C’est pourquoi, il est parfois préférable de conserver les stocks existants plutôt que de vouloir en créer ailleurs, afin de ne pas bouleverser l’équilibre naturel”.
Vers de nouveaux usages des terres agricoles
L’agriculture et la sylviculture ont un rôle important à jouer dans la réduction des gaz à effets de serre. Notamment, grâce à l’affectation de parcelles agricoles à de nouveaux usages visant à stocker du carbone. Lorsque cette matière organique dépérit, le carbone est stocké dans le sol pendant une durée qui est liée
Les bandes enherbées sont aussi des “puits de carbone”.