Ils ont montré que le nombre d’espèces de pucerons a augmenté très sensiblement au cours des 40 dernières années : en moyenne une espèce par an et par site étudié soit environ 8 espèces de plus par degré Celsius supplémentaire. Dans les 8 sites d’étude, 392 espèces de pucerons ont été identifiées, avec un nombre moyen d’espèces par site de 212.
Une activité plus précoce
Le deuxième impact majeur du réchauffement concerne la date des premières migrations de printemps des pucerons. Les chercheurs ont noté que la période d’activité des insectes s’est allongée d’environ un jour par an en moyenne. Sur la quasi totalité des sites du réseau EXAMINE, l’avance des premières migrations varie selon les espèces et les sites d’un jour tous les 5 ans à plus de 3 jours par an, soit de 1 à 10 semaines depuis les 40 dernières années.
La base de données Examine recèle encore beaucoup d’information. Elle devra permettre de détecter des changements de distribution géographique des espèces (déplacement vers le nord) et de lier les différents types de réponses au réchauffement à leurs caractéristiques biologiques.
(1) Partenaires :
Consortium EXAMINE (http://www.rothamsted.bbsrc.ac.uk/examine/), Rothamsted Research, Institut Français de la Biodiversité, Agroclim, Météo France